Etudiants de la faculté de medecine de tizi ouzou

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lundi 18 mai 2009

Arret de la greve des hospitalo-universitaires

أويحيى ''يرضخ'' لتهديدات الاستشفائيين الجامعيين


قرر الاستشفائيون الجامعيون توقيف الإضراب الذي باشروه في قطاعي الصحة والتعليم العالي، بعد ''رضوخ'' الوزير الأول وقراره تطبيق الأجر التكميلي، وهو ما سيتم الإعلان عنه رسميا اليوم خلال جمعية عامة سيتم عقدها بالعاصمة.
قال ممثل نقابة الأساتذة والأساتذة المحاضرين، البروفيسور جيجلي، أمس، في تصريح لـ''الخبر''، بأن الاستشفائيين الجامعيين اعتبروا التعليمات التي وجهها الوزير الأول أحمد أويحيى، الخميس الماضي، إلى وزيري الصحة والتعليم العالي، مكسبا كبيرا على اعتبارها تضمنت قرارا بتطبيق الأجر التكميلي الذي تطالب به هذه الفئة.
وحسب ذات المتحدث، فإن هذا المكسب جاء بعد نضال كبير وقناعة بأن الأجر التكميلي مطلب شرعي خاصة بعد اعتراف الوزيرين، السعيد بركات وحراوبية رشيد، اللذين ترجما هذا الاعتراف في محضر رسمي موقع.
وقال البروفيسور جيجلي بأن الوزير الأول حدد نسبة هذا الأجر التكميلي بـ35 بالمائة، عوض 75 بالمائة التي يطالب بها الاستشفائيون الجامعيون، غير أنه أكد بالمقابل بأن مجرد تطبيق هذه المنحة، هو بمثابة خطوة كبيرة، حيث من المفترض أن تعرف النسبة ارتفاعا على مراحل، حسب التطمينات التي قدمها وزير الصحة، يضيف محدثنا.
وبناء على هذه المعطيات، يتضح بأن ''إصرار'' الاستشفائيين الجامعيين على مواصلة الإضراب وضع السلطات في مأزق كبير، على اعتبار أن شبح السنة البيضاء أصبح أكيدا، ما يفسر تحرك الوزير الأول باتجاه تهدئة الوضع. ومن المنتظر على هذا الأساس إعادة تنظيم برنامج خاص بالامتحانات المتأخرة هذه الأيام، بدل تمديد السنة الجامعية مثلما أعلن عنه وزير التعليم العالي في وقت سابق للضغط على الاستشفائيين الذين أكدوا بدورهم بأن العطلة السنوية حق مشروع لا مزايدة فيه.


 المصدر :الجزائر: خيرة لعروسي

dimanche 10 mai 2009

la grève continue

La faculté de médecine d’Alger paralysée par une grève
Les étudiants menacent de durcir leur protesta
Sous une chaleur accablante et sous l’œil vigilant des services de sécurité, des dizaines d’étudiants en blouse blanche ont observé hier un sit-in devant la faculté de médecine Maherzi d’Alger (ex-Laperrine) pour exiger une solution claire et nette à leur problème.

Les étudiants de la capitale ont ainsi emboîté le pas à leurs camarades des universités d’Oran, de Constantine et de Tizi Ouzou qui se sont mobilisés, la semaine dernière, pour exprimer leur crainte d’une année blanche.Il était 11h, lorsque les étudiants, qui tenaient depuis le début de la matinée une assemblée générale dans une salle de conférences, sont sortis pour occuper la rue. Initialement, ils avaient décidé de tenir un rassemblement à l’intérieur de l’enceinte universitaire, mais à la dernière minute, ils ont opté pour une démonstration extra-muros afin de rendre visible leur mécontentement. Assis à même le sol, les manifestants d’une seule voix scandaient : « Honte à un pouvoir qui laisse pourrir la situation, nous sommes ici pour être écoutés. » Ces slogans sont suivis de sifflements et d’applaudissements. Les étudiants se relèvent ensuite en brandissant des banderoles où l’on pouvait lire leurs revendications : « Débloquez la situation », « Nous sommes solidaires avec nos enseignants », « Les blouses blanches contre l’année blanche ». La manifestation a été interrompue plusieurs fois par l’intervention de policiers qui tentaient à tout prix de disperser la foule. Il faut dire que les services de police n’ont pas lésiné sur les moyens. Un important dispositif a été dépêché sur les lieux pour contenir les manifestants et tenter de les dissuader d’entrer à l’intérieur de la faculté. Mais c’était sans compter sur la détermination des animateurs du mouvement de contestation qui sont arrivés à leur fin. Ils ont pu tenir leur protesta dans la rue, et ce, pendant une heure de temps. Ils étaient imperturbables. L’enjeu en valait la peine. Ils espèrent, à travers cette première manifestation, faire pression sur les pouvoirs publics, pour qu’ils répondent favorablement aux doléances de leurs professeurs et pouvoir ainsi passer leurs examens de fin d’année.

Les étudiants solidaires avec leurs enseignants

Pour Ali, étudiant en troisième année de pharmacie, le problème est très simple et l’équation n’est pas compliquée. « Pourquoi ils ne prennent pas en charge le problème des professeurs ? », s’interroge-t-il, convaincu qu’« une fois leur revendication satisfaite, la nôtre le sera également ». Plus sec dans ses propos, Mehdi ne cherche pas à comprendre qui a raison ou qui a tort : « Nous avons déjà accusé un grand retard en matière d’examination. Nous ne voulons pas être pris en otages dans ce bras de fer qui oppose les enseignants aux ministres de tutelle. » Selon lui, « les parties concernées par ce conflit doivent arriver à un consensus ». Il explique qu’« en médecine, les étudiants suivent un système modulaire et par conséquent l’accumulation des examens aura des conséquences sérieuses sur leur cursus universitaire ». Ceux des 5e et 6e années sont apparemment les plus touchés par le mouvement de grève des hospitalo-universitaires qui dure depuis plusieurs semaines.

C’est pour cette raison que les étudiants de ces promotions ne décolèrent pas. « Nous assistons impuissants à ce conflit, dont nous sommes les premières victimes », disent-ils. « Je ne comprends pas pourquoi les enseignants et les hauts responsables de ce pays ne se mettent pas autour d’une table pour régler leurs différends », tempête un étudiant qui pense que la situation devient de plus en plus insupportable parce « le problème persiste depuis des mois ». Les protestataires récusent totalement l’idée d’une année blanche, mais pas seulement : ils réfutent le recours à des évaluations de masse qui sanctionneraient plus les étudiants. Dix facultés de médecine sont bloquées. Les professeurs, docents et maîtres assistants ont choisi l’option de grève pour faire pression sur le Premier ministre qui, selon eux, est à l’origine du blocage de leur rétribution décidée pourtant en commun accord par les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur. Cette montée au créneau des étudiants n’est autre qu’un cri de détresse. Tout en souhaitant un dénouement rapide à ce conflit, leurs représentants menacent de recourir à d’autres actions de contestation à l’avenir, au cas où leurs doléances ne sont pas satisfaites. « Notre mouvement va se développer et s’amplifier si les pouvoirs publics ne sortent pas de leur mutisme », a affirmé un étudiant. Les syndicats des professeurs, docents, et maîtres assistants ne comptent pas baisser les bras. « Nous ne renoncerons par à notre mouvement de grève, c’est au pouvoir de trouver une solution qui est pourtant simple et à la portée de la main... », a soutenu le responsable du syndicat des hospitalo-universitaires, le professeur Djidjeli.




Par Nabila Amir (journal elwatan)

la marche tres bien suivie

Marche des étudiants de médecine
Les étudiants de la faculté de médecine de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou ont organisé dans la matinée d’hier une marche en signe de solidarité avec les médecins et les enseignants dans leurs revendications sociales, entamées depuis plusieurs semaines.

Des milliers d’étudiants ont pris part à cette manifestation de rue qui a démarré du complexe biomédical pour se diriger vers le siège de la wilaya de Tizi Ouzou. Faut-il souligner que de nombreux étudiants d’autres facultés ont rejoint la manifestation pour soutenir leurs camarades de la faculté de médecine. Les marcheurs ont arboré plusieurs slogans. « Pour le respect des libertés syndicales », « Pour une réelle prise en charge de la formation médicale », « Halte à la répression des syndicats autonomes de la santé », « Pour défendre le droit des médecins à une vie décente et en conformité avec leur statut de cadre de la nation », sont les mots d’ordre de la manifestation. « Notre marche est un signe de solidarité avec les revendications des syndicats autonomes de la santé. Une chose est certaine, une société mal soignée est une société moins productive. Au niveau de notre faculté, les étudiants travaillent. Reste à la tutelle de suivre avec les moyens indispensables pour une meilleure prise en charge de la formation médicale », clame Mohand Amokrane, étudiant à la faculté de médecine.

Les manifestants ont quitté leur faculté à 10h pour se diriger vers le centre-ville de Tizi Ouzou en passant devant le centre hospitalo-universitaire Nedir Mohamed, où ils ont observé un arrêt de quelques minutes et ont lu une déclaration. Dans ce document, les manifestants ont lancé un appel « à toutes les facultés de médecine du pays pour les amener à prendre part à ce mouvement de protestation afin de faire aboutir les revendications légitimes formulées par les syndicats autonomes de la santé ». Plusieurs slogans, dont « Médecins en colère, patients en galère », « Aujourd’hui nous marchons pour une meilleure formation », « Etudiants, soutenons nos enseignants », « SOS, CHU en détresse », « Barkat, Barakat, la santé fi mamat (Barkat, ça suffit, la santé agonise) », ont été scandés par les protestataires. Par ailleurs, les étudiants ont dénoncé la mauvaise qualité de l’enseignement et de la formation qui leur dispensés durant leur cursus universitaire. La procession estudiantine a parcouru la rue Lamali Ahmed (rue de l’hôpital) traversant le centre-ville, pour arriver au siège de la wilaya vers 11h. Une délégation de représentants des étudiants a été reçue par le Coordinateur de la République à qui des doléances ont été remises. La manifestation des blouses blanches, bien organisée et hautement sécurisée, s’est déroulée dans la sérénité. Au terme de cette action de rue, les manifestants se sont dispersés dans le calme.




Par Djemaâ Timzouert , Youcef Nemmar
 

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